Salon des vignerons indépendants de Strasbourg : et ça repart !

Publié le par La Plume

Plus de 500 vignerons indépendants, venus de la France entière, réunis dans un seul endroit, à 10 minutes de chez nous... On n'allait pas manquer ça ! Alors on a goûté, et goûté, ce dimanche matin. Nous sommes repartis avec un coup de coeur, et un chouette contact. Mais l'événement marque surtout notre come-back vinicole. Une chouette Saint-Valentin.

IMG 1532Le grand hall du Wacken, à quelques minutes du centre de Strasbourg ressemble à tous les halls de foire exposition : énorme, moche, sans âme. Y voir alignés plus de 500 domaines lors ce salon des vignerons indépendants , ça impressionne malgré tout. C'est plutôt bien organisé : tout le monde a le même stand, chaque région a sa couleur, et tous sont là pour faire goûter. A l'entrée, on remet aux visiteurs un verre de dégustation INAO, et il y a même des petits diables en vente, pour ceux qui repartent avec des cartons.

C'est vrai, ce n'est pas facile de se repérer dans cette jungle (je me demande comment font ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un "guide" : ils y vont au hasard, ou ils goûtent tout ?). D'autant plus que les numéros des vignerons ne correspondent pas à ceux donnés sur le site Internet. Le Raisin y avait pourtant passé du temps, à faire son planning de dégust'. Heureusement, après avoir piétiné un bon moment dans la foule, nous avons fini par trouver notre chemin...


Voilà ce que nous avons goûté. Pas de notes de dégustation, juste quelques impressions d'une amatrice débutante, disons pour ceux qui en valaient la peine...

Rotier, Gaillac : du sauvignon qui sauvignonne, du rouge qui sent la barrique... Rien de repoussant, mais bon. Peut mieux faire, dirait-on si nous étions profs. 

Pause huîtres d'Arcachon : super bonnes, et ouvertes devant notre nez !

Bois Vaudon (Merieau), Touraine : Alors là, super sympa ! Déjà, le couple de vignerons nous a super bien accueillis, en répondant sans rechigner à toutes nos questions. Mais surtout, le vin était excellent : vivant, joyeux, parlant de sa terre mais aussi de cette famille sympathique (d'ailleurs, on en a acheté quelques bouteilles). Mais je laisserai le Raisin vous expliquer. Le moment était d'autant meilleur que nous avons rencontré à ce stand un certain Florian (un fan du domaine, c'était déjà la deuxième fois qu'il y passait dans la journée. Je ne savais pas qu'on avait le droit de faire ça.), jeune homme visiblement passionné par le vin, et qui nous a promis de devenir notre guide dans les vignobles allemands... Ca promet ! Bref, un moment comme on les aime, avec des discussions enjouées autour d'un bon verre, et des nouveaux copains à la fin. Y'avait juste 3000 personnes de trop autour de nous...

Pause sandwich aux rillettes de canard du Périgord.

Domaine Faury, Côte Rôtie : Bien. Propre. Classique. Un poil chiant, en fait, surtout après la gaieté de la dégustation précédente. L'impression de tomber direct du comptoir du bistrot un soir de bringue à la grand'messe.

Domaine des Rouet, Chinon : Bizarre. Jean-François Rouet est un jeune vigneron, dont le domaine est actuellement en cours de conversion en bio. Il est sympathique, précis, et visiblement très engagé (il nous a expliqué que le passage en bio a été difficile à faire passer auprès de la génération précédente). Mais il y a dans son vin une tristesse... Comme si le coeur n'y était pas. Intrigant, de mon point de vue.

Nous avons aussi goûté les domaines de Cauhapé, Jurançon et Cailloutis, Gaillac. 

Publié dans Alsace

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article